mardi 1 décembre 2015

La sangha ordinaire

En général, les gens ont tendance à minimiser l'importance de la sangha ordinaire. Le bouddha est important, le dharma est important ... et la sangha.... Il faut se la farcir ! C'est pourtant dans la sangha ordinaire, (monastique ou laïque) que les arêtes les plus tranchantes de notre arrogance et de notre fierté peuvent être un peu adoucies. C'est là où ça coince. Considérons une voiture flambant neuve. Elle semble parfaite. Mais nous devons l'essayer ! Une voiture qui ne quitte jamais le garage, c'est comme un pratiquant qui réciterait de belles paroles sur la compassion et l'absence d'ego mais  qui n'aurait pas l'occasion de mesurer la portée de ces paroles. comment « l'idéal du bodhisattva » tient-il le coup lorsqu'on se frotte les uns aux autres ?

Les problèmes avec la sangha apparaissent inévitablement,  puisqu'il s'agit de personnes non-éveillées qui essayent de s'entendre. La jalousie, la compétition et la colère apparaissent inévitablement. Bien que les pratiquants aient tous des esprits et des activités non-éveillés, qu'ils se retrouvent piégés dans leur fausses interprétations, c'est quand même  la sangha ordinaire qui offre la meilleure opportunité d'appliquer le dharma.

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