samedi 31 décembre 2016

J'ai tant prié

J'ai tant prié que mon existance est devenue prière ; de telle sorte que tous ceux qui voient mon visage se souviennent d'une prière

Rumi

vendredi 30 décembre 2016

Pleine conscience de l'esprit.

Lorsqu'on commence à développer la pleine conscience de l'esprit, l'esprit lui-même paraît divisé en deux. Un nouvel aspect de l'esprit apparaît. On l'appelle de manières diverses le témoin, l'observateur, le connaisseur. Il observe sans jugement et sans commentaire. Avec le développement de l'observateur, dans l'esprit apparaît un espace. Cela nous permet de voir les pensées et les émotions comme de simples pensées et de simples émotions plutôt que comme 'moi' ou 'mien.' Lorsque pensées et émotions ne sont plus vues comme 'moi' ou 'mien', nous commençons à avoir le choix. Certaines pensées et émotions sont aidantes donc nous allons les encourager. D'autres ne sont pas aussi aidantes aussi on va juste les laisser passer. Toutes les pensées et les émotions sont reconnues et acceptées. Rien n'est supprimé. Mais maintenant nous avons le choix sur notre manière de réagir. Nous pouvons donner de l'énergie à ce qui est utile et habile et retirer l'énergie de ce qui ne l'est pas.

Tenzin Palmo

Pleine conscience de l'esprit.

Lorsqu'on commence à développer la pleine conscience de l'esprit, l'esprit lui-même paraît divisé en deux. Un nouvel aspect de l'esprit apparaît. On l'appelle de manières diverses le témoin, l'observateur, le connaisseur. Il observe sans jugement et sans commentaire. Avec le développement de l'observateur, dans l'esprit apparaît un espace. Cela nous permet de voir les pensées et les émotions comme de simples pensées et de simples émotions plutôt que comme 'moi' ou 'mien.' Lorsque pensées et émotions ne sont plus vues comme 'moi' ou 'mien', nous commençons à avoir le choix. Certaines pensées et émotions sont aidantes donc nous allons les encourager. D'autres ne sont pas aussi aidantes aussi on va juste les laisser passer. Toutes les pensées et les émotions sont reconnues et acceptées. Rien n'est supprimé. Mais maintenant nous avons le choix sur notre manière de réagir. Nous pouvons donner de l'énergie à ce qui est utile et habile et retirer l'énergie de ce qui ne l'est pas.

Tenzin Palmo

jeudi 29 décembre 2016

Choisir un maître


Choisir un maître authentique, ce n'est pas comme choisir un restaurant italien... Est ce qu'ils servent des pâtes en entrée?... Est ce qu'ils pendent des gousses d'ail et des bouteilles de vin au mur?... Mais votre choix du maître doit se baser avant tout sur sa capacité à vous révéler à votre nature de Bouddha, directement ou indirectement. Que le maître fasse cela en utilisant des méthodes tibétaines, chinoises ou une méthode totalement originale importe peu.

Dzongsar Khyentse

De la façon de méditer


Il est important de fractionner les séances de méditation en de courtes sessions. La méditation ne nécessite pas de longues séances, comme si l'immobilité avait plus de valeur. Il vaut mieux méditer pour de courtes périodes plutôt qu'en de longues sessions infructueuses. Quand des gouttes d'eau s'accumulent, elles prennent de l'importance. Mais chaque goutte est unique. Les sessions de méditation devraient s'additionner de la même manière.
La présence dans la lucidité ne devrait pas faire l'objet d'une obsession, ce qui ne conduirait qu'à saturer l'esprit de concepts la concernant. L'opposé est tout aussi mauvais: ne pas prêter attention à la présence dans la lucidité et laisser votre attention s'envoler comme les détritus dans une ville indienne...

Islam et réincarnation

Dans l'islam certaines allusions claires à la réincarnation se trouvent dans le Coran, auxquelles l’Islam orthodoxe attribue cependant une signification différente… On y trouve les versets suivants «Et vous étiez morts, et Il vous ramena à la vie ; Et Il vous fera mourir, et vous rendra à la vie, et à la fin, Il vous réunira en Lui» (Surate 2.28). L’expression «Et vous étiez morts» signifie qu’ils avaient vécu avant de mourir. C’est une implication claire dans ce texte. La citation, dans sa totalité, indiquerait donc qu’il s’agit de plus d’une vie et de plus d’une mort.
«Ceux qui doutent de l’immortalité sont morts et ils ne savent pas quand ils renaîtront. Votre Dieu est incomparable et ceux qui n’ont pas la foi dans l’Ultime ont des cœurs pervers et ils veulent se montrer comme de grands hommes» (chapitre 14, Sura Nahel, versets 2-12-8).
«Comme l’herbe des champs, j’ai poussé maintes fois sur les berges des cours d’eau. Depuis cent mille ans, j’ai vécu, œuvré et fait des efforts dans toutes sortes de corps».

MANSUR AL-HALLAJ (X° siècle, Prince des Maîtres soufis)

Pratique quotidienne du dzogchen


La pratique quotidienne du dzogchen est simplement la vie quotidienne elle-même. Comme l'état sans développement n'existe pas, il n'est pas besoin de se comporter de manière spéciale ou d'essayer d'atteindre quoi que ce soit de supérieur et au-delà de ce que vous êtes vraiment. Il ne doit pas y avoir de sentiment d'effort pour atteindre un "but étonnant" ou un "état avancé".

Dilgo Khyentse Rinpoche

mardi 27 décembre 2016

L'éveil...

Quelque soit la religion, les gens pensent que l'éveil ça vient tout seul, "on a bien le temps avant de mourir" disent ils... Mais non seulement le karma ne fonctionne pas ainsi car la mort, selon le karma de chacun, peut arriver à n'importe quel moment, mais aussi personne ne peux faire ce travail, spirituel, pour vous. Personne, même pas bouddha. Je sais, dans certaines traditions, notamment shamane mais aussi vaudou et d'autres, c'est le "prêtre" qui fait les pratiques pour vous. Mais est ce juste ? Que ce soit un autre qui fasse le travail pour votre karma pourri ? Je pense que la réponse va de soit. J'entends autour de moi sans cesse "j'ai pas le temps, j'ai mon boulot, les gosses, le sport, la maîtresse... J'y arrive pas et j'aurai bien plus de temps libre pendant les vacances, la retraite..." Entre temps vous serez peut être paralysés, mort...
Pour moi chaque seconde perdue, alors qu'on aurai le temps de s'organiser et surtout de comprendre profondément que la pratique n'est pas seulement intellectuelle et/ou formelle (sur le coussin), mais qu'elle doit surtout être présente à chaque instant, chaque seconde de notre vie, pour moi tous ces instants de "non pratique" sont des instants perdus. Des instants qui selon vos karma vous ramènerait, inexorablement, dans des cycles d'existence pas forcément cool ; animaux, enfers, esprits...
Alors oubliez les livres, oubliez les principes, oubliez surtout ce que cette société hautement pourrie veut vous imposer comme étant juste, et occupez vous de vous un peu. En vous occupant de vous cela rejaillira sur tous les êtres sensibles dans les dix directions et les trois temps...

Règles Généralement Admises Dans Les Temples Tibétains

Bon je vais essayer de me fendre d'un petit Petit texte sur les règles généralement admises dans un centre bouddhiste tibétain. Mes amis tibétain, ou pratiquant, n'hésitez pas à ajouter ce que j'aurai oublié. Ce sont des règles que vous pouvez mettre des années avant de les connaître et que certains, par pur égoïsme, ne connaîtront jamais ou ne voudront jamais connaître. 
- En arrivant dans le temple on se prosterne trois fois devant l'autel, de préférence face à l'hôtel mais sinon plus ou moins face... 
- Et si c'est pour un enseignement et que l'enseignant est là, assis à sa place, il convient de ce prosterner encore trois fois vers lui. 
- On ne pose pas les textes par terre. 
- On ne tourne pas sa plante des pieds vers l'autel ou les lama enseignants. 
- Souvent, devant l'autel, il y a des bougies et des bâtons d'encens disponibles que vous pouvez mettre en place en offrande à une situation où personne particulière. Ce n'est pas gratos. C'est pas parce que vous payez 10€ par mois que tout vous est dû. Il y a souvent une petite caisse ou tirelire pas loin. Que vaudrait une offrande que vous feriez à un proche malade ou mort et que vous avez eu gratos ? 
- Sauf si l'enseignant le spécifie on garde ses questions pour la fin de l'enseignement. (perso je préfère qu'on me pose les questions quant elles arrivent). 
- Selon les lignées avant l'enseignement vous aurez des coups de gong lent puis de plus en plus rapide. Essayez de vous installer avant la fin des coups de gong. 
- A la fin d'une pratique il est possible de rester assis 5mn de plus, le temps de revenir à la réalité (je me suis accroché avec des grenouilles de bénitier, hé oui dans le bouddhisme on en a aussi, elles et ils sont juste souvent plus jeune ;) qui refusaient qu'on se pose 5mn après une pratique. 
- Les règles de tenue vont de soit mais bon j'ai tout vu déjà. Ce tenir droit, ce concentrer sur ce qui se dit, emporter de quoi écrire pour les questions, apporter son mala et des textes à chaque venue sont un minimum. 
- Pendant la pratique le lama peut se sentir très seul quand les gens n'osent pas chanter ou réciter leurs textes ;) Ceci encore plus après des années de pratique ensemble. 
- Lorsque vous recevez une transmission, c'est à dire le souffle qui vous est transmis au travers de votre enseignant, qui vient du Bouddha primordial et vous donne l'autorisation et le pouvoir de pratiquer la plupart des pratiques, il convient de faire un don au lama qui fait la transmission. Une petite enveloppe à la discrétion de chacun, un khatag et en avant... 
- Et surtout mais ça personne ne m'écoutera, les transmission c'est pas une course à celui qui en aura le plus. Il ne sert à strictement rien d'avoir eu toutes les transmission possible et imaginables si on ne pratique rien ou même seulement une ou deux pratiques... C'est la mode de nos jours, un lama vient de loin pour donner une transmission de Lung et tout ceux qu'on ne voit pas le reste de l'année viennent montrer leurs bijoux, leur maquillage testé sur les cul de babouin, leur grosse bagnole et leur fringues hors de prix. Ça ce n'est ni être bouddhiste, ni chrétien, ni rien d'autre qu'un égoïste... 
En gros c'est tout...