vendredi 27 janvier 2017

La pratique quotidienne du dzogchen

Un des plus beau texte que j'ai pu lire :

"Quand nous entamons la pratique de découvrir l'espace, nous devrions développer le sentiment de nous ouvrir complètement à l'univers entier. Il nous faut nous ouvrir avec simplicité et nudité absolues de l'esprit. Ceci est la pratique puissante et ordinaire de laisser tomber le masque de la protection de soi.

Nous ne devrions pas faire une division dans notre méditation entre la perception et le champ de la perception.

Nous ne devons pas devenir comme un chat observant une souris. Il nous faut nous rendre compte que le but de la méditation n'est pas d'entrer "profondément en nous-mêmes" ou de se retirer du monde. La pratique devrait être libre et non-conceptuelle, sans d'introspection et concentration la contraignent.

L'espace de sagesse lumineux, vaste et sans origine, est la base de l'être - le commencement et la fin de la confusion. La présence de l'éveil dans l'état primordial n'a aucun attrait pour l'illumination ou la non-illumination.

Cette base de l'être qui est connue en tant qu'esprit pur ou originel est la source dont tous les phénomènes surgissent. Elle est connue comme grande mère, matrice de potentialité, à partir de laquelle toutes les choses surgissent et se dissolvent dans leur perfection intrinsèque naturelle et leur spontanéité absolue.

Tous les aspects des phénomènes sont complètement clairs et lucides. L'univers entier est ouvert et dégagé - tout s'interpénètre mutuellement. Voir toutes les choses nues, claires et libres d'obscurcissements, est tout ce qu'il y a à réaliser ou à atteindre, rien de plus. La nature des phénomènes apparaît naturellement et est naturellement présente dans la conscience atemporelle.

Toutes choses sont naturelles et parfaites telles quelles. Tous les phénomènes apparaissent dans leur singularité en tant qu'élément du changement continuel. Ces modèles de changements sont vivants de signification, moment après moment ; pourtant il n'y a aucune signification à attacher à de tels signes au delà du moment où ils se présentent.

C'est la danse des cinq éléments dans lesquels la matière est un symbole de l'énergie, et l'énergie un symbole du vide. Nous sommes un symbole de notre propre illumination. Sans aucun effort de pratique, la libération ou l'illumination sont déjà là.

La pratique journalière de Dzogchen est tout simplement la vie quotidienne elle-même. Puisque l'état embryonnaire n'existe pas, il n'y a aucun besoin de se comporter de quelque manière spéciale ou d'essayer d'atteindre quoi que ce soit au delà de ce que vous êtes réellement. Il ne devrait y avoir aucun sentiment d'effort pour atteindre un certain "objectif étonnant" ou un "état avancé." Essayer d'obtenir un tel état est une névrose qui nous conditionne seulement et sert à obstruer l'écoulement libre de l'esprit. Nous devrions également éviter de nous imaginer sans valeur - nous sommes naturellement libres de conditionnement. Nous sommes intrinsèquement libérés et ne manquons de rien.

En s'engageant dans la pratique de la méditation, elle doit être aussi naturelle que manger, respirer et déféquer. Ce ne devrait pas devenir un évènement spécialisé ou formel, pompeux de sérieux et solennité. Nous devons nous rendre compte que la méditation est au delà de l'effort, de la pratique, des objectifs, des buts et de la dualité de la libération et de la non-libération. La méditation est toujours idéale ; il n'y a aucun besoin de corriger quoi que ce soit. Puisque tout ce qui surgit est simplement le jeu de l'esprit en-soi, il n'y a aucune méditation inadéquate et aucun besoin de juger des pensées comme bonnes ou mauvaises.

Par conséquent ils nous suffit de nous asseoir ; de rester simplement en place, tels que nous sommes. En oubliant des sentiments sur soi, nous n'avons pas à penser "je médite." Notre pratique devrait être sans effort, sans contrainte, sans tentatives de contrôler ou de forcer, et sans essayer de devenir "paisible."

Si nous constatons que nous nous faisons violence d'une quelconque manière, il faut arrêter de méditer et simplement se reposer ou se détendre un moment. Puis, nous reprenons notre méditation. Si nous avons "des expériences intéressantes" pendant ou après la méditation, nous devrions éviter d'en faire quoi que ce soit de spécial. C'est simplement une déviation et une tentative artificielle que de passer du temps à penser aux expériences. Ces expériences sont simplement des signes de la pratique et devraient être considérées en tant d'évènements passagers. Nous ne devrions pas essayer de les revivre parce que ce faisant nous déformerions la spontanéité naturelle de l'esprit.

Tous les phénomènes sont complètement nouveaux et frais, absolument uniques et entièrement exempts de tout concept de passé, présent ou futur. Ils sont vécus dans l'atemporel.

Le flot continuel des nouvelles découvertes, révélations et inspirations qui surgit à chaque moment est la manifestation de notre limpidité. Nous devrions apprendre à voir la vie quotidienne comme un mandala - les franges lumineuses de l'expérience qui rayonnent spontanément de la nature vide de notre être. Les aspects de notre mandala sont les objets, jour après jour, de notre expérience de la vie se tournoyant dans la ronde de l'univers. Par ce symbolisme le maître intérieur indique la signification profonde et finale de l'être. Par conséquent, nous devrions être naturels et spontanés, acceptant et apprenant de tout. Ceci nous permet de voir le côté ironique et amusant des évènements qui nous irritent habituellement.

Dans la méditation nous pouvons voir par-delà l'illusion du passé, présent et futur - notre expérience devient la continuité du maintenant. Le passé est seulement une mémoire incertaine tenue dans le présent. Le futur est seulement une projection de nos conceptions actuelles. Le présent lui-même disparaît dés que nous essayerons de le saisir. Ainsi pourquoi nous embarrasser à établir une illusion de base solide ?

Nous devrions nous libérer de nos souvenirs et préjugés passés sur la méditation. Chaque moment de méditation est complètement unique et plein de potentialité. En de tels moments, nous serons incapables de juger notre méditation en termes d'expérience antérieure, théorie sèche ou vaine rhétorique.

Le fait de plonger simplement et directement dans la méditation dans ce moment-ci, de tout notre être, nous libérant de l'hésitation, l'ennui ou l'excitation, est l'illumination."

Dilgo Khyentse Rinpoche

mardi 17 janvier 2017

Les méfaits du tabac - Enseignement de S.S. Dudjom Rinpoché


Enseignement de S.S. Dujom RinpochéDans ce texte, Kyabjé Dudjom Rinpoché raconte l’histoire des substances du tabac et en commente ses défauts. Il a rassemblé les principales déclarations de Gourou Padmasambava à ce sujet, prédictions révélées dans les termas, tout au long de l’histoire tibétaine par de grands tertöns comme Matchik Labdreun (1031-1129), Rigdzin Geudem (1327-1387), Sangyé Lingpa (1340-1396), Ratna Lingpa (1403-1478), Dudul Dordjé (1615-1672), Longsel Nyingpo (1615-1672), Drodul Lingpa (XVIIe s.) et Thougtchok Dordjé (XVIIe s.).
Om svasti !
Ayant rendu hommage avec un profond respect au Grand d’Oddiyana, Corps de sagesse des Bouddhas et des Bodhisattvas,et union de toutes les familles de Bouddhas, je vais raconter ici l’histoire du tabac.
Autrefois, environ cent ans après le grand parinirvana du Bouddha, il y avait en Chine une femme de la classe des démons, rendue folle par le désir passionnel, qui proféra ces paroles au moment de mourir : « je souhaite que mon corps devienne le support qui entraînera une multitude d’êtres de ce monde dans les royaumes inférieurs ! Enterrez mon corps intact et, dans quelques temps, de mes entrailles, naîtra une fleur différente de toutes les autres. Le seul fait d’en sentir l’odeur conduira les êtres à s’enivrer d’une félicité et d’une joie incomparables, de loin supérieures au plaisir sexuel. Cette plante se répandra jusqu’à ce que tous les êtres soient esclaves des plaisirs qu’elle procure !  »
Il est évident que, à présent, ses voeux se sont accomplis. Les substances telles que l’opium et assimilées que l’on absorbe par la bouche, le nez ou que l’on fume, non seulement ne possèdent aucunement la qualité d’apaiser la faim ou la soif, mais leur goût, pas même sucré, est loin d’être délicieux. Nocives pour le corps, la force et l’énergie vitale, elles causent par ailleurs des maladies respiratoires, circulatoires, flegmatiques et pulmonaires. De nos jours. presque tous les êtres, soient-ils riches ou pauvres, éprouvent une attirance irrésistible pour ces substances qui les pousse à les consommer de façon continue et incontrôlée. Voilà bien la preuve que les fruits de la prière de l’ogresse ont mûri.
On peut lire dans le terma du Souverain du Dharma, Ratna Lingpa : « Alors que le grand Maître Padmasambava liait par serment les neuf frères briseurs de samaya le cadet déclara : « Mes frères, ne vous désespérez pas, écoutez-moi plutôt ! je me manifesterai en Chine sous la forme du tabac; le nom de ce poison sera Venin Noir. Il poussera d’abord dans les régions limitrophes du Tibet et s’introduira ensuite progressivement au Tibet central. On trouvera la chose agréable, on la consommera et il s’en suivra un accroissement notable des cinq poisons grossiers. Au mépris des dix actions vertueuses, on préférera les dix actions néfastes. La vie des grands êtres détenteurs de la doctrine se fera précaire et ils partiront pour les terres de Bouddha. En pénétrant la terre, la fumée de ce poison anéantira cent mille cités de nâgas. La pluie ne tombera plus; les moissons et les troupeaux ne seront plus prospères; il y aura des troubles civils, des épidémies et des catastrophes de toutes sortes. La fumée montera au ciel et détruira la demeure des dieux, provoquant les éclipses et les comètes inopportunes. Les fluides essentiels et les canaux subtils des fumeurs se dessécheront et les quatre cent quatre maladies surgiront. Quiconque fumera renaîtra dans les mondes inférieurs; enfumer les autres produit le même résultat que si l’on arrachait le coeur de six millions d’êtres ! »
Dans le terma de Sangyé Lingpa : « Dans cet âge décadent les gens se livreront diverses activités malsaines : en particulier, au lieu de consommer de bonnes choses savoureuses, les hommes consommeront les pires substances, à la fois toxiques et malodorantes. Cessant toute autre activité, ils consommeront ces poisons avec frénésie. Ils cracheront et leur nez coulera de façon incontrôlable; leur santé et leur teint se flétriront. »
Dans le terma découvert par Rigzin Geuden se trouve cette prédiction : « À l’âge final et décadent, les gens absorberont de la vomissure empoisonnée, nourriture de Gandharvas’. Le simple fait d’en respirer conduira à l’enfer Avici. En conséquence, renoncez-y dès à présent ! »
D’après les prédictions découvertes par Dondul Dordjé : « Les moines et les nonnes prendront plaisir à respirer la fumée de ces plantes et à priser leurs poudres; le pays sera ainsi envahi par des briseurs de samaya. La frénésie insatiable de leurs passions prouvera qu’ils sont les jouets de Mara. Les larmes incontrôlables qui couleront de leurs yeux prouveront que leurs mérites sont épuisés. »
Longsel a révélé la prédiction suivante : « L’époque où les gens fumeront ces substances maudites est aussi l’époque où les bons amis s’empoisonneront mutuellement ».
Dans les révélations retrouvées en terma par Touktchok Dordjé, on peut lire : « Du fait des cinq poisons grossiers, les passions, les haines, les troubles, les querelles et les chagrins des êtres flamboieront comme un brasier d’enfer. Les dix vertus abandonnées, les dix actions néfastes feront rages, telles une tempête. On négligera les actions saines et les pratiques perverses se propageront. En cet âge sombre, les dieux protecteurs disparaîtront à mesure que les démons s’empareront du pouvoir. Les hommes avaleront la fumée du tabac, les canaux subtils de la sagesse discriminante s’en trouveront bouchés, l’agitation et les émotions obscurcissantes ne pourront qu’aller en s’intensifiant. L’occlusion du canal central aura pour conséquence directe l’opacification de la clarté limpide de la conscience éveillée. L’épuisement du mérite collectif entraînera des troubles dans le monde entier; les objets religieux, réceptacles des bénédictions, se détérioreront; ce sera le règne des vues erronées et des fausses religions. Les divinités protectrices se détourneront des êtres pour ne regarder que le Mont Mérou. Des étrangers envahiront le Tibet central et ses habitants seront contraints d’errer dans les pays limitrophes. Les doctrines de Mara se répandront en tout lieu et la terre deviendra un véritable enfer. »
Drodul Lingpa découvrit la prédiction suivante : « Le seul fait de respirer l’odeur des plantes, herbes ou feuilles issues de la goutte de sang de l’ogresse mènera droit à l’enfer du Vajra. »
Selon les prédictions de Machik Lapdreun – « La fin des temps sera une époque de conflits; les gens porteront à leur bouche une substance chargée des cinq poisons. Celle-ci viendra de Chine, se répandra en Mongolie et sera consommée par les habitants du Tibet aussi. Il en résultera des chutes de pluie irrégulières, de grands gels et des tempêtes de grêle dans le monde entier. Si des méditants absorbent ces substances, ils pourront bien pratiquer pendant des siècles, ils ne réaliseront pas la déité. Dans les vies futures, ils erreront sans fin dans les royaumes inférieurs : même la compassion des Trois Joyaux ne pourra les protéger. »
Il est donc fait référence au tabac et aux drogues dans de nombreuses prédictions. L’usage de toutes ces substances se trouve particulièrement condamné dans de nombreux écrits de sages accomplis, appartenant aussi bien à l’Ancienne Traduction qu’à la Nouvelle. Les paroles adamantines d’Orgyen Rinpoché ne trompent jamais. N’ayez donc pas l’hypocrisie de demander : « Comment peut-il y avoir autant de défauts dans le fait de fumer une plante, naturelle ? » L’aconit aussi est une plante naturelle : en absorber, ne serait-ce qu’une toute petite quantité, provoque la mort physique. Alors, pourquoi le fruit des voeux pervers d’une démone ne provoquerait-il pas la mort spirituelle ? Les personnes avisées se rendront donc un immense service en renonçant complètement à ces substances.
Puisse le fidèle et le sage qui éviteront le chemin qui se termine par un précipice, cueillir la bonne fortune de trouver le bien-être dans l’heureux jardin de la libération !
Il est vertueux que, à la requête de Serta Jigmé du Golok, Vajrajnana ait écrit ce petit texte.

Les enfers...

Ainsi ai-je entendu :

Une fois, le Bhagavat résidait Shravasti au monastère de Jetavana d'Anathapindika*. Alors le Bhagavat s'adressa aux bhiksus, en disant "bhiksus!" Les bhiksus répondirent au Bhagavat, " Vénérable! " Le Bhagavat parla ainsi:

bhiksus, supposons qu'il y ait deux maisons aux portes l'une face à l'autre. Un homme avec une vision normale qui se tiendrait entre ces deux maisons pourrait voir les gens entrer et sortir de ces maisons, les gens qui montent et qui descendent et les gens qui passent d'une maison à l'autre. bhiksus, de la même manière, avec le pouvoir de la vue divine, qui est extrêmement claire, surpassant la vue des hommes, je vois des êtres qui sont en train de mourir et de naître, des êtres inférieurs et supérieurs, des êtres beaux et laids et des êtres avec de bonnes ou de mauvaises destinations. Je sais comment des êtres naissent selon leurs propres des actions (kamma), (ainsi): "Amis, il y avait des êtres qui étaient dotés de bonté faite en corps, en paroles et en esprit. Ils ne diffamaient pas les Ariyas (nobles). Ils tenaient des vues correctes et accomplissaient des actions selon les vues correctes. Après la mort et la dissolution de leurs corps, ils apparurent dans de bonnes destinations, le monde heureux des devas.

"Amis, il y avait aussi d'autres êtres qui étaient dotés de bonté faite en corps, en paroles et en esprit. Ils ne diffamaient pas les Ariyas (nobles). Ils tenaient des vues correctes et accomplissaient des actions selon les vues correctes. Après la mort et dissolution de leurs corps, ils renaquirent dans le monde des êtres humains.

"Mais, amis, il y avait aussi des êtres qui étaient pleins de mal commis en corps, en paroles et en esprit. Ils diffamaient les Ariyas (nobles). Ils tenaient des vues fausses et accomplissaient des actions selon des vues fausses. Après la mort et dissolution de leurs corps, ils apparurent dans le domaine des êtres toujours affamés (petas).

"Amis, il y avait aussi d'autres êtres qui étaient pleins de mal commis en corps en paroles et en esprit. Ils diffamaient les Ariyas (Nobles). Ils tenaient des vues fausses et accomplissaient des actions selon des vues fausses. Après la mort et dissolution de leurs corps, ils renaquirent dans le domaine des animaux.

"Amis, il y avait aussi d'autres êtres qui étaient pleins de mal commis en corps, en paroles et en esprit. Ils diffamaient les Ariyas (nobles). Ils tenaient des vues fausses et accomplissaient des actions selon des vues fausses. Après la mort et dissolution de leurs corps, ils apparurent dans des destinations misérables (duggati), des existences misérables (apaya), des états de ruine (vinipata), et des domaines de souffrance continue (niraya)."

bhiksus, les gardiens du niraya maintenaient chaque bras de cette personne (qui était passée dans le niraya) et le montraient à Yama,* un roi de niraya (en disant:) "O roi, cet homme n'a pas bien servi sa mère, n'a pas bien servi son père, ne s'est pas bien comporté envers les samanas*, ne s'est pas bien comporté envers les brahmanes et ne s'est pas montré respectueux envers les anciens de son clan. Puisse le roi lui donner une punition." bhiksus, en référence au premier messager de la Mort (devaduta), le roi Yama interrogea en détail, contre-interrogea et de façon répétée questionnna l'homme comme suit: "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes l'apparition du premier messager de la Mort?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je ne l'ai pas vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "N'as-tu pas vu parmi les hommes un jeune et tendre bébé encore sur le dos reposant dans ses propres excréments et urine?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je l'ai vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, en tant qu'adulte dotés d'intelligence, ne t'est-il pas venu à l'esprit ceci: Moi aussi, je suis sujet à renaissance et ne puis vaincre la naissance. Il faudrait que je fasse de bonnes actions, physiques, verbales et mentales'?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, cela ne m'est pas venu à l'esprit. Vénérable, j'ai été négligent."

bhiksus, le roi Yama dit alors à cet homme ceci:

"O homme, par négligence, tu as failli à faire de bonnes actions, physiques, verbales et mentales. O homme, certes, tu as fait (de mauvaises actions) à cause de ta négligence. Certes, ces mauvaises actions n'ont pas été faites par ta mère, ni par ton père, ni par ton frère, ni par ta soeur, ni par tes compagnons, ni par ta parenté, ni par des samanas* ni des brahmanes, ni par les devas. C'est toi-même qui as fait ces mauvaises actions et toi-même qui devras en supporter les conséquences." (1)

bhiksus, ayant interrogé en détail, contre-interrogé, et de façon répétée questionné cet homme en référence au premier messager de la Mort, le roi Yama l'interrogea en détail, le contre-interrogea, et de façon répétée le questionna en référence au second messager de la Mort (ainsi;) "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes l'apparition du second messager de la Mort?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je ne l'ai pas vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes une vieille femme ou un vieil homme au dos plié et courbé comme un chevron, chancelant avec seulement un bâton pour s'appuyer, dans la douleur et sénile, édenté, avec les cheveux gris et maigre, chauve, la peau ridée et plein de taches de vieillesse?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je l'ai vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, en tant qu'adulte doté d'intelligence, ne t'est-il pas venu à l'esprit ainsi: 'Moi aussi, je suis sujet à la vieillesse et ne puis vaincre la vieillesse. Il faudrait que je fasse de bonnes actions, physiques, verbales et mentales' ?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, cela ne m'est pas venu à l'esprit. Vénérable, j'ai été négligent."

bhiksus, le roi Yama dit alors à cet homme ainsi:

"O homme, par négligence tu as failli à faire de bonnes actions, physiques, verbales et mentales. O homme, certes, tu as fait (de mauvaises actions) à cause de ta négligence. Certes, ces mauvaises actions n'ont pas été faites par ta mère, ni par ton père, ni par ton frère, ni par ta soeur, ni par tes compagnons, ni par ta parenté, ni par des samanas ni des brahmanes, ni par les devas. C'est toi-même qui as fait ces mauvaises actions et toi-même qui devras en supporter les conséquences." (2)

bhiksus, ayant interrogé en détail, contre-interrogé, et de façon répétée questionné cet homme en référence au second messager de la Mort, le roi Yama interrogea en détail, contre-interrogea et de façon répétée le questionna en référence au troisième messager de la Mort (ainsi:) "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes l'apparition du troisième messager de la Mort?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je ne l'ai pas vu,".

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes une femme ou un homme affligé par la maladie, souffrant et sérieusement malade, reposant dans ses propres excréments et urine, qui doit se faire lever et se faire mettre au lit par d'autres?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je l'ai vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, en tant qu'adulte doté d'intelligence, ne t'est-il pas venu à l'esprit ceci: 'Moi aussi, je suis sujet à maladie et ne puis vaincre la maladie. Il faudrait que je fasse de bonnes actions, physiques, verbales et mentales'?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, cela ne m'est pas venu à l'esprit. Vénérable, j'ai été négligent."

bhiksus, le roi Yama dit alors à cet homme ainsi: "O homme, par négligence, tu as failli à faire de bonnes actions, physiques, verbales et mentales. O homme, certes, tu as fait (de mauvaises actions) à cause de ta négligence. Certes ces mauvaises actions n'ont pas été faites par ta mère, ni par ton père, ni par ton frère, ni par ta soeur, ni par tes compagnons, ni par ta parenté, ni par des samanas ni des brahmanes, ni par les devas. C'est toi-même qui as fait ces mauvaises actions et toi-même qui devras en supporter les conséquences." (3)

bhiksus, ayant interrogé en détail, contre-interrogé et de façon répétée questionné cet homme en référence au troisième messager de la Mort, le roi Yama l'interrogea en détail, le contre-interrogea, et de façon répétée le questionna en référence au quatrième messager de la Mort (ainsi:) "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes l'apparition du quatrième messager de la Mort?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je ne l'ai pas vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes un voleur se faire saisir par le roi qui lui assignait diverses punitions - le fouet, coups de canne, bastonnade, amputation des mains, amputation des jambes, amputation et des bras et des jambes, amputation des oreilles, du nez, des oreilles et du nez, ouverture du crâne, versement de fer fondu dans le crâne comme on verserait du brouet bouillant dans un bol, scalper la tête pour qu'elle ressemble à une conque, remplir de sang la bouche béante comme celle de Rahu qui avale le soleil, faire des feux d'artifice en enveloppant le corps dans des chiffons huilés et en y mettant le feu, faire une torche enflammée en enveloppant les mains dans des chiffons huilés et en y mettant le feu, le flageller de telle sorte que la peau de tout son corps tombe aux chevilles comme une masse de feuilles à la base d'un arum, le flageller vers le haut des chevilles au cou, en faisant que la peau ressemble à une robe d'écorces, le faire ressembler à une antilope rampante en l'empalant avec des bâtons (aux quatre membres), lui arracher la peau, la chair et les nerfs avec des pointes en fer aussi aiguisées que des hameçons, lui hacher la chair du corps morceau par morceau, chacun pesant un tical, le battre avec des pointes en fer et asperger (les plaies) avec du sel, l'empaler sur un pieu en fer et le faire tourner comme on ferait tourner une porte sur ses gonds, réduire ses os en bouillie jusqu'à ce qu'il ressemble au cercle de paille qui sert à maintenir un pot de riz, verser de l'huile bouillante sur lui, le faire dévorer par des chiens, l'empaler vivant sur un pieu en fer, lui trancher la tête avec l'épée?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je l'ai vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, en tant qu'adulte doté d'intelligence, ne t'est-il pas venu à l'esprit ceci: 'Amis, ceux qui commettent de mauvaises actions sont sujets à ces diverses formes de punition dans cette vie-même. Combien plus encore ce doit être dans la prochaine existence. Il faudrait que je fasse de bonnes actions, physiques,verbales et mentales'?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, cela ne m'est pas venu à l'esprit. Vénérable, j'ai été négligent."

bhiksus, le roi Yama dit alors à cet homme ainsi:

"O homme, par négligence tu as failli à faire de bonnes actions, physiques, verbales et mentales. O homme, certes, tu as fait (de mauvaises actions) à cause de ta négligence. Certes, ces mauvaises actions n'ont pas été faites par ta mère, ni par ton père, ni par ton frère, ni par ta soeur, ni par tes compagnons, ni par ta parenté, ni par des samanas ni des brahmanes, ni par les devas. C'est toi-même qui as fait ces mauvaises actions et toi-même qui devras en supporter les conséquences." (4)

bhiksus, ayant interrogé en détail, contre-interrogé et de façon répétée questionné cet homme en référence au quatrième messager de la Mort, le roi Yama l'interrogea en détail, le contre-interrogea, et de façon répétée le questionna en référence au cinquième messager de la Mort (ainsi:) "O homme, n'as-tu pas vu parmi les hommes l'apparition du cinquième messager de la Mort?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je ne l'ai pas vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "N'as-tu pas vu parmi les hommes (le corps de) une femme ou un homme, mort depuis un jour, ou mort depuis deux jours, ou mort depuis trois jours, gonflé, tournant au noir et bleu et suppurant?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, je l'ai vu."

bhiksus, le roi Yama questionna alors cet homme ainsi: "O homme, en tant qu'adulte doté d'intelligence, ne t'est-il pas venu à l'esprit ceci: 'Moi aussi, je suis sujet à la mort et ne puis vaincre la mort. Il faudrait que je fasse de bonnes actions, physiques, verbales et mentales'?" Cet homme répondit ainsi: "Vénérable, cela ne m'est pas venu à l'esprit. Vénérable, j'ai été négligent."

bhiksus, le roi Yama dit alors à cet homme ainsi: "O homme, par négligence, tu as failli à faire de bonnes actions, physiques, verbales et mentales. O homme, certes, tu as fait (de mauvaises actions) à cause de ta négligence. Certes, ces mauvaises actions n'ont pas été faites par ta mère, ni par ton père, ni par ton frère, ni par ta soeur, ni par tes compagnons, ni par tes parents, ni par des samanas ni des brahmanes, ni par les devas. C'est toi-même qui as fait ces mauvaises actions et toi-même qui devras en supporter les conséquences." (5)

bhiksus, après avoir interrogé en détail, avoir contre-interrogé et en questionnant de façon répétée cet homme en référence au cinquième messager de la Mort, le roi Yama demeura silencieux. bhiksus, les gardiens du niraya assignèrent alors à cet homme une punition connue comme les cinq façons de ligoter. Ils passèrent une pointe de fer brûlant dans une main et une autre pointe de fer brûlant dans l'autre main. Ils passèrent une pointe de fer brûlant dans une jambe et une autre pointe de fer brûlant dans le l'autre jambe. Ils passèrent une pointe de fer brûlant au milieu de la poitrine. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma.

bhiksus, les gardiens du niraya firent étendre cet homme et le hachèrent avec des machettes ...p... bhiksus, les gardiens du niraya maintinrent cet homme la tête en bas et le hachèrent avec des hachettes ...p...

bhiksus, les gardiens du niraya attelèrent cet homme à une voiture et le firent courir aller et retour sur un sol rouge de flammes ...p...

bhiksus, les gardiens du niraya obligèrent cet homme à monter et descendre une grande montagne de charbons ardents rouges de flammes ...p...

bhiksus, les gardiens du niraya maintinrent cet homme la tête en bas et le jetèrent dans dans un chaudron de fer brûlant rouge de flammes. Dans ce niraya, cet homme fut bouilli, avec de l'écume qui monte jusqu'au bord. Dans ce niraya, pendant qu'on le faisait bouillir, avec de l'écume qui monte jusqu'au bord, cet homme apparut à la surface une fois, coula une fois et flotta de côté une fois. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. bhiksus, les gardiens du niraya jetèrent cet homme dans un plus grand niraya. bhiksus, certes, ce grand niraya a quatre coins et quatre portes, et il est divisé en sections égales. Il est limité par des murs en fer et couvert de plaques de fer.

Le sol de ce niraya est en fer, rougeoyant de flammes. Ce niraya s'étend sur cent yojanas dans toutes les directions et existe tout le temps.

bhiksus, les flammes qui montent du mur oriental de ce grand niraya frappent contre le mur occidental. Les flammes qui montent du mur occidental frappent contre le mur oriental. Les flammes qui montent du mur septentrional frappent contre le mur méridional. Les flammes qui montent du mur méridional frappent contre le mur septentrional. Les flammes qui montent du fond frappent contre le plafond. Les flammes qui descendent du plafond frappent contre le fond. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma.

bhiksus, une fois par longue période, la porte orientale de ce grand niraya s'ouvre. Lorsque cette porte s'ouvrit cet homme courut à toute vitesse à cette porte, et il avait l'épiderme brûlé, il avait le derme brûlé, il avait la chair brûlée, il avait les nerfs brûlés, il avait les os qui fumaient. Quand il levait les pieds, il était brûlé de la même manière (que lorsqu'il les posait). bhiksus, après un long délai cette porte se referme. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma.

bhiksus, une fois par longue période, la porte occidentale de ce grand niraya s'ouvre ...p... la porte septentrionale s'ouvre ...p... la porte méridionale s'ouvre. Lorsque cette porte s'ouvrit, cet homme courut à toute vitesse à cette porte, et il avait l'épiderme brûlé, il avait le derme brûlé, il avait la chair brûlée, il avait les nerfs brûlés, il avait les os qui fumaient. Quand il levait les pieds, il était brûlé de la même manière (que lorsqu'il les posait). bhiksus, après un long délai, cette porte se referme. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma.

bhiksus, une fois par longue période, la porte orientale de ce grand niraya s'ouvre. Lorsque cette porte s'ouvrit, cet homme courut à toute vitesse à cette porte, et il avait l'épiderme brûlé, il avait le derme brûlé, il avait la chair brûlée, il avait les nerfs brûlés, il avait les os qui fumaient. Quand il levait les pieds, il était brûlé de la même manière (que lorsqu'il les posait). Cet homme sortit alors par cette porte.

bhiksus, il y a le Gutha niraya (rempli d'excréments) adjacent à et contigu avec ce grand niraya. Cet homme tomba dans ce niraya. bhiksus, dans ce Gutha niraya, des créatures au bec comme des aiguilles coupèrent dans son épiderme, puis coupèrent dans son derme, puis coupèrent dans sa chair, puis coupèrent dans ses nerfs, puis coupèrent dans ses os et mangèrent sa moëlle. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. (1)

bhiksus, il y a le Kukkula niraya (rempli avec cendres chaudes) adjacent à et contigu avec ce Gutha niraya. Cet homme tomba dans ce niraya. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. (2)

bhiksus, adjacent à et contigu avec ce Kukkula niraya il y a le niraya de l'immense 'forêt des arbres à coton-soie', qui montent à une hauteur de un yojana, rouges de flammes et qui ont des épines de seize doigts de long. Cet homme dût grimper à ces arbres et descendre de ces arbres. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. (3)

bhiksus, adjacent à et contigu avec cette 'forêt des arbres à coton-soie' il y a le niraya de la grande 'forêt des arbres aux feuilles-épée'. Cet homme fut dans cette forêt. Lorsque emportées par le vent, les feuilles tombèrent et coupèrent les mains de cet homme, tranchèrent ses jambes, tranchèrent et ses mains et ses jambes, tranchèrent ses oreilles, tranchèrent son nez, tranchèrent et ses oreilles et son nez. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. (4)

bhiksus, adjacent à et contigu avec cette 'forêt des arbres aux feuilles-épée' il y a le niraya dela grande 'rivière d'eau salée''. Cet homme tomba dans cette rivière. Il fut emporté en aval ou en amont et autant en aval qu'en amont dans cette rivière. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais karma. (5)

bhiksus, les gardiens du niraya retirèrent cet homme avec des crochets en fer, le posèrent sur la rive et lui demandèrent ainsi: "O homme, que veux-tu?" Cet homme répondit ainsi: "Messieurs, j'ai faim". bhiksus, les gardiens du niraya ouvrirent sa bouche avec une pointe de fer brûlant, rouge de flammes, et mirent dans sa bouche une boule de fer brûlant, rouge de flammes. La boule de fer brûla ses lèvres, brûla sa bouche, brûla sa gorge, brûla sa poitrine, et ressortit du fond en emportant avec elle son gros et son petit intestin. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. (5)

bhiksus, les gardiens du niraya demandèrent à cet homme ainsi: "O homme, que veux-tu ?" Cet homme répondit ainsi: "Messieurs, j'ai soif". bhiksus, les gardiens du niraya ouvrirent sa bouche avec une pointe de fer brûlant, rouge de flammes, et versèrent dans sa bouche du fer en fusion, rouge de flammes. Le fer en fusion brûla ses lèvres, brûla sa bouche, brûla sa gorge, brûla sa poitrine, et ressortit du fond en emportant avec lui son gros et son petit intestin. Dans ce niraya, cet homme dut subir des sensations sévères, atrocement aiguës, épouvantables et douloureuses. Il n'y eut pas de mort pour lui avant l'épuisement de son mauvais kamma. bhiksus, les gardiens du niraya rejetèrent cet homme dans le grand Niraya.

bhiksus, ce qui s'est produisit dans le passé fut qu'il vint à l'esprit du roi Yama ce qui suit: "Amis, ceux qui dans ce monde font le mal et des actes déméritoires sont sujets à de telles punitions. Il serait bon que je puisse renaître en tant qu'être humain, si devait aussi apparaître dans le monde un Tathagata qui est Digne d'Hommages et Parfaitement Auto-Eveillé, si aussi je devais rendre hommage à ce Bhagavat, si aussi le Bhagavat devait m'exposer le Dharma, et si aussi je pouvais comprendre le Dharma du Bhagavat."

bhiksus, je n'expose pas ceci après l'avoir entendu d'autres samanas ou brahmanes. Certes, ce n'est qu'après l'avoir su, vu et découvert par moi-même que ne vous l'expose.

Ainsi dit le Bhagavat. Après avoir dit ceci, le Sugata, le Maître, ajouta ces vers:

Quoiqu'averti par les Messagers de la Mort, inattentifs certains hommes demeurent;
Nés dans ls mauvaises destinations, longtemps ils se lamentent dans le chagrin et la douleur.
Pourtant en ce monde, avertis par les Messagers de la Mort, les Vertueux qui sont sereins,
Ne sont jamais inattentifs aux enseignements des Ariyas (nobles).
Voyant du danger à l'Attachement, comme étant cause de la naissance et de la mort;
Libres d'Attachements, ils arrivent à la fin de la naissance et de la mort;
Ces Ariyas qui réalisent le Nirvana, ont gagné le bonheur et la paix en cette vie-même;
Et passant au delà de tout danger, ils ont vaincu tout dukkha.

vendredi 6 janvier 2017

We de pratique de Vajrasatva.

2 jours et demi de récitation de mantra de Vajrasatva à Yeshé Össel Ling.
Réservé au membres de la sangha mais vous pouvez rapidement devenir membre et participer à la prochaine mini retraite :)
Vajrasatva dont le mantra court et long purifie les karma négatifs. Cette pratique ne peut que nous faire du bien...

lundi 2 janvier 2017

Association Al Adhan, pour les SDF de Strasbourg

Faire un don pour les SDF de Strasbourg, un euro le kit, c'est super cool et tout le monde peut le faire...

Association Al Adhan, pour les SDF de Strasbourg